Claude  Mauriac
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Les années gaullistes (1945-1970)

Il travaille à un essai sur Malraux. 19-21 août. À Vémars d’où il ramène à Paris l’article de François Mauriac pour Le Figaro : « Le premier des nôtres » (Temps immobile 4, 262 sqq.). 24 août. Sur la barricade du Pont-Neuf (Temps immobile 4, 281-285). 25 août. Assiste, rue Saint-André-des-Arts, à l'arrivée de la division blindée Leclerc (Temps immobile 4, 337). 26 août. Retrouve Claude Guy, officier d’ordonnance du général de Gaulle (Temps immobile 4, 357). 27 août. Commence à travailler au Secrétariat du général de Gaulle (Temps immobile 5, 17). 1er septembre. Confirmé dans son poste de secrétaire (Temps immobile 5, 28). Devient chef du secrétariat particulier. À ce titre, participe auprès de De Gaulle à de nombreux événements publics (cf. Temps immobile 5).

1945 : Parution en mai de Cocteau ou la vérité du mensonge (Temps immobile 5, 165), et en août de Aimer Balzac (Temps immobile 5, 202). Mission à Londres en juin (Temps immobile 1, 418). Première entrevue avec Malraux en novembre. Mort de son oncle, l’abbé Jean Mauriac, le jour de Noël (Temps immobile 5, 224).

1946 : 3 janvier. « Viennent de paraître mon De Gaulle (non signé) et mon Benda (La Trahison d’un clerc) » (Temps immobile 5, 227). 9 février. De Gaulle qui a démissionné le 20 janvier et s’est retiré à Marly demande à Claude Mauriac de devenir son secrétaire particulier (Temps immobile 5, 229). Articles dans Carrefour, Paris les Lettres et les Arts, Diogène, la NRF; Cavalcade… ; commence en avril dans Le Figaro Littéraire « La semaine d’un Parisien », chronique signée Grippe-Soleil, qui durera un an. Voyages fréquents à Colombey pour voir de Gaulle. Achevé d’imprimer fin novembre de Malraux ou le mal du héros (Temps immobile 5, 393).

  CmdeGaulle  

 

1947 : 18 avril. Adhère au RPF. Première chronique de cinéma dans Le Figaro littéraire (Temps immobile 5, 404-405). 22 avril. Rencontre aux Deux-Magots d’André Breton sur l'oeuvre duquel il travaille (Temps immobile 5, 405-406).

1948 : 22 avril. Au Congrès RPF de Marseille. 21 août-6 septembre. Au festival de Cinéma à Venise (Temps immobile 5, 476). 28 septembre. Cesse son travail de secrétaire du général de Gaulle (Temps immobile 5, 475-476).

1949 : Février. Lancement de Liberté de l'Esprit. Cahiers mensuels destinés à la jeunesse intellectuelle. Rédacteur en chef : Claude Mauriac. (Temps immobile 5, 478). Parution de André Breton, qui reçoit la même année le Prix Sainte-Beuve.

1950 : « Aucun journal de 1950 n’a été retrouvé et n’a, sans doute, été écrit » (Temps immobile 5, 482). Claude Mauriac tient une chronique hebdomadaire de cinéma au Figaro littéraire et dirige Liberté de l’Esprit.

1951 : 24 janvier. Rencontre avec Marie-Claude Mante. Avril. Reprise du journal longtemps interrompu (Temps immobile 7, 493). 24 avril. Parution de « Gide à Malagar » dans La Table Ronde (Temps immobile 5, 483). 11 juillet. Mariage de Claude Mauriac et de Marie-Claude Mante, liée aux familles Proust (par sa mère) et Rostand (par son père) (Temps immobile 5, 485). Le couple s’installe au 24, quai de Béthune (Paris 4e). Les Conversations avec André Gide sortent en décembre.

1952 : Enregistre pour la radio : « La tribune de Paris ». Déjeuner du jeudi avec Jules Roy, Gilbert Sigaux, Robert Kanter… Au festival de Cannes (Temps immobile 8, 104 ; EP 156). 29 juin. Naissance de son fils Gérard (Temps immobile 5, 514). 10 décembre. Remise du prix Nobel à François Mauriac, à Stockholm.

1953 : publie Marcel Proust par lui-même. Mars. Voyage en Amérique du Sud : Uruguay (festival de Punta del Este), Argentine (Buenos-Aires) (Temps immobile 1, 307-310). Parution de Hommes et Idées d’aujourd’hui, recueil de ses chroniques à La Table ronde (Temps immobile 5, 523). Au festival de Cannes (L’Éternité parfois, 53). Juin-juillet. Dernier numéro de Liberté de l’Esprit (Temps immobile 7, 393). Octobre. À Malagar. Roger Leenhardt tourne un film sur François Mauriac (Temps immobile 4, 395).

1954 : 9 février-10 mars. Au Brésil, festival de cinéma de Sao Paulo (Temps immobile 4, 531 sqq. ; 1, 18 sqq.). Avril. Au Festival de Cannes (Temps immobile 5, 13). Juin. Parution de L’Amour du cinéma. Débute une chronique de critique littéraire au Figaro, « La vie des lettres ».

1955 : Voyage au Canada (Temps accompli 3, 9 sqq.) et aux États-Unis (Temps immobile 1, 448-450). Travaille à Toutes les femmes sont fatales (Temps immobile 3, 252).

1956 : 5 mars. Rencontre de Blaise Cendrars (Temps immobile 7, 225-226). 4 mai. Naissance de sa fille Nathalie (Temps immobile 6, 193). 14 novembre. Dans Le Figaro, baptise « l’alittérature ».

1957 : Parution de Toutes les femmes sont fatales. Au festival de Cannes (Temps accompli 3, 38). 24 juin. Rencontre de Nathalie Sarraute (Temps immobile 9, 201-205). 27 juin. Première conception du « temps immobile » (Temps immobile 4, 213-215 ; 5, 248 ; 9, 205-206 ; 1, 91). 25 août-8 septembre. Voyage en Italie (Naples, Pompéï…) (Temps accompli 3, 58-59). 4 octobre. Rencontre Georges Bataille (Temps immobile 1, 86-88). Parution de Petite littérature du cinéma.

1958 : Parution de L’Alittérature contemporaine, recueil de ses articles parus dans Preuves (Temps immobile 3, 27 ; 6, 98). Au festival de Cannes (Temps immobile 3, 10). 11 juin. Chez Robbe-Grillet avec Nathalie Sarraute (Temps immobile 6, 98-101). Août. Au Mas Camp-Long (Le Dramont), travaille au Dîner en ville (Temps immobile 6, 289).

1959 : 16 octobre. La photo du « nouveau roman », aux Éditions de Minuit (Temps immobile 6, 125-126). Sorti en avril, Le Dîner en ville obtient le prix Médicis en novembre (Temps immobile 6, 127). 18 août. Première idée de La marquise sortit à cinq heures (Temps immobile 4, 439 ; 6, 290).

1960 : 12 janvier. « Commencé La marquise sortit à cinq heures » (Temps immobile 6, 367). 19 mars. Déjeuner avec de Gaulle à l’Élysée (François Mauriac, grand-croix de la Légion d’honneur) (Temps immobile 5, 7-12 , 170-171). Entrée au jury du prix Louis-Delluc (Temps immobile 9, 468).

1961 : 15 mars. Achevé d'imprimer de La marquise sortit à cinq heures. Au jury du festival de Cannes (Temps immobile 9, 468). Automne. Pneumonie. Séjour à l’hôpital Pasteur (Temps immobile 6, 217).

1962 : Juillet. Commence L’Agrandissement (Temps immobile 1, 228). 10 novembre. chronique de cinéma dans Le Figaro littéraire intitulée « Le temps immobile » (Temps immobile 2, 42).

1963 : 11 janvier. Mort de sa grand-mère maternelle à Vémars (Temps immobile 2, 391-392). Parution de L’Agrandissement en avril (Temps immobile 1, 253). 17 juillet. Travaille à partir de son journal : « Titre provisoire : Les Temps mêlés » (Temps immobile 1, 104). 18 juillet. « Titre possible : Le Temps immobile » (Temps immobile 1, 105). 23 septembre. Décision de composer Le Temps immobile (Temps immobile 1, 547). Achève une pièce de théâtre, La Conversation. Au jury du prix Médicis.(Temps immobile 6, 135-137).

1964 : 10 juin. Commence un scénario de film, L’Oubli (Temps immobile 6, 231). Prépare une réédition des Approximations de Charles Du Bos (Temps immobile 1, 468-469). Parution de La Conversation (Temps immobile 6, 235).

1965 : 17 février. Naissance de son fils Gilles (Temps immobile 6, 244). 19 mars. Se remet à l’entreprise du Temps immobile (Temps immobile 4, 494). Août. Achat de la maison de Goupillières (« La Cerisaie ») (Temps immobile 3, 253). Novembre-décembre. Michel Mitrani tourne La Conversation et Nicolas Bataille la met en scène au Théâtre de Lutèce (Temps immobile 6, 156, 158-159).

1966 : 11 janvier. Soirée avec Ionesco (après une représentation de La Conversation) (Temps immobile 6, 161-163). 12 juin. Déjeuner à l’Élysée (Temps immobile 5, 303-307). Parution en octobre du roman L’Oubli – le scénario initial avait obtenu l’avance sur recettes, mais le producteur ne suivit pas.

1967 : 26 mars. À Malagar. « Repris Ici, maintenant » (Temps immobile 2, 476-477). 17 juillet. Première rédaction du Cirque (Temps immobile 8, 463).

1968 : 12 janvier. Achevé d'imprimer du Théâtre. Commence, pour des raisons alimentaires, une importante série de préfaces (non signées) pour « Le trésor des Lettres françaises » de la Librairie Tallandier. Fin avril. Au jury du Festival d’Hyères où il se lie avec Laurent Terzieff (Laurent Terzieff, 13). 24 octobre. Décision de commencer « vraiment » Le Temps immobile (Temps immobile 1, 111-112). 15 novembre. Pompidou à dîner : son récit des événements de mai (Temps immobile 2, 257-271).

1969 : parution en avril de De la littérature à l’alittérature, qui rassemble quelques-unes des préfaces faites pour la Librairie Tallandier. 17 mai. Au Figaro, grève (Temps immobile 1, 380-381). Nouvelle édition de L’Alittérature contemporaine, augmentée de chapitres inédits ou recomposés à partir des chroniques du Figaro.

1970 : 13 mars. Déjeuner à l’Élysée avec Pompidou (Temps immobile 2, 271-273). 1er septembre. Mort de François Mauriac (Temps immobile 6, 311). 19 septembre. Achevé d’imprimer d’Une amitié contrariée (Temps immobile 2, 273). 10 novembre. Mort de De Gaulle. 18 décembre. Parution de Un autre de Gaulle (Temps immobile 6, 327).

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