Claude  Mauriac
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Claude Mauriac croqué par Wiaz

En décembre 1972, une manifestation pour la défense des travailleurs immigrés se voit interdite, la veille, par la préfecture de police de Paris. Dans l’impossibilité de prévenir les intéressés, le comité de défense décide de se solidariser avec les manifestants. C’est ainsi que Claude Mauriac, Michel Foucault, Jean Genet et Alain Geismar se trouvent dans le cortège. Intervention de la police. Arrestation des « meneurs » qui se retrouvent au dépôt. Chez Claude Mauriac, la famille alertée par des témoins, attend sa libération. Son neveu, Pierre Wiazemsky, qui rentre de la manifestation, occupe le temps en croquant les événements dont les échos parviennent par bribes. Voici ces dessins, en accompagnement d’extraits du Journal de Claude Mauriac du 16 décembre 1972, Le Temps immobile 2 : Les Espaces imaginaires, p. 276-297. Avec la gracieuse autorisation de Wiaz que nous remercions vivement. Inédits. Tous droits réservés.

 

 

 

 

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« Un mouvement soudain des Arabes, là-bas, sur la chaussée, que nous rejoignons et suivons nous tenant par le bras et marchant au milieu de la chaussée, Genet, Foucault, Geismar, des inconnus et moi. Charges des CRS apparus soudain. » (p. 287)

 

 

 

 

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« A un moment je vois une matraque violemment projetée, s’arrêter à un centimètre du crâne de Foucault, à l’ultime moment identifié » (p. 288)

 

 

 

 

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« Les groupes se forment, se dispersent, se reforment, courent sur les boulevards ou disparaissent dans les rues latérales » (p. 88)

 

 

 

 

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« Les CRS chargent. Je reçois deux coups de matraque… » (p. 289)

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« Michel Foucault, entouré, malmené, injurié, entraîné vers le car. Je me retrouve, dans son sillage, à son côté dans le car » (p. 289)

 

 

 

 

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« Nous nous retrouvons seuls dans une cage, Michel Foucault et moi […] Passe Jean Genet, allant sous bonne garde, on ne sait où […] avant de nous retrouver, dans une autre cage, avec Alain Geismar. » (p. 291)

 

 

 

 

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« Nom, prénoms, adresse, profession … La déposition de routine… » (p. 291)

 

 

 

 

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« Bientôt Jean Genet vient s’asseoir à nos côtés … » (p. 292)

 

 

 

 

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« Salubre école pour le bourgeois que je suis : me trouver en garde à vue entre Jean Genet et Alain Geismar. J’en goûte la saveur insolite. » (p. 293)

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« Depuis que nous sommes là, Alain Geismar intervient, de temps à autre, pour dire, qu’étant en garde à vue […] nous avons droit au tabac et à dîner : – On mange quand ? Je n’ai pas faim. Mais j’ai le droit de manger et je mangerai » (p. 293-294)

 

 

 

 

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« A la maison. […] Je leur raconte mes aventures, tandis que je regarde les dessins si drôles, que Pierre a fait en m’attendant. » (p. 296)

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